Comme nous l’avons vu dans notre article précédent, la fermentation est une étape cruciale et nécessaire dans le passage de la cerise de café au grain vert.
Depuis quelques années, les producteurs expérimentent autour de la fermentation contrôlée. Ils ajoutent des étapes de fermentation, utilisent des levures externes, des champignons, le jus provenant d’autres cerises de café, des fruits séchés, font de la fermentation prolongée, … Ces étapes permettent de révéler le meilleur de chaque cerise de café, mais aussi (et surtout) de créer de nouveaux profils de dégustation tout en élevant le prix de vente.
Dans ce dernier article, nous verrons les nouvelles expérimentations les plus populaires en ce moment, leurs impacts sur la tasse finale, leurs coûts et les risques encourus par les producteurs et productrices.
La pré-fermentation
La cerise est entreposée quelques heures juste après sa cueillette, sans être abîmée.
Cette pré-fermentation permet de débuter une fermentation interne (comme pour un naturel). Si cette pré-fermentation est correctement contrôlée, idéalement entre 24 et 48 heures selon le climat et l’épaisseur de la couche de cerises, elle peut ajouter de la sucrosité et des notes plus intenses de fruits dans la tasse [1].
![Gros plan sur le développement de champignons de Koji sur des grains de café](http://94celcius.com/cdn/shop/files/Fermentation_Koji_{width}x.webp?v=1715632188)
![Grande cuve pour la fermentation anaérobique du café](http://94celcius.com/cdn/shop/files/Cuve_Fermentation_3_{width}x.jpg?v=1715632271)